La télésurveillance médicale, nouveau concept
La télésurveillance désigne la télémédecine qui permet à un professionnel de santé de suivre à distance les données nécessaires au suivi médical d’un patient et par la suite (si besoin) de décider s’il doit être pris en charge.
Cet acte de télémédecine favorise une prise en charge au plus tôt du patient et renforce la coordination des différents professionnels de santé qui s’occupe du patient, ce qui permet de mieux suivre l’évolution de la maladie.
Pour quelles pathologies ?
Pour l’instant, il n’y a que 4 pathologies éligible à la télésurveillance :
- L’insuffisance cardiaque,
- L’insuffisance rénale,
- L’insuffisance respiratoire,
- Le diabète.
Pour qu’une pathologie devienne éligible à la télémédecine, il faut que la Haute Autorité de Santé (HAS) donne son accord et que celui-ci soit publié au Journal Officiel par arrêté ministériel.
Pour qui et comment ?
L’éligibilité des patients à ce nouveau moyen de suivi est fixée selon chaque pathologie et la décision est prise par le médecin en accord avec le patient.
Tous les médecins peuvent prescrire à un patient la télésurveillance. Cependant l’opérateur qui assurera le suivi doit avoir sa spécialité enregistrée dans les arrêté ministériels sur les activités de télésurveillance médicale.
A quel prix ?
Deux types de forfaits opérateurs mensuels sont mis en place pour régler la télémédecine car chaque activité est rattaché à un niveau :
Le niveau 1 : 11 euros par patient,
- Le niveau 1 : 11 euros par patient,
- Le niveau 2 : 28 euros par patient.
Ces forfaits ne donnent lieu à aucun dépassement d’honoraires et sont non cumulables avec un autre acte associé à la télésurveillance.
Source : Télésurveillance | ameli.fr | Médecin