Le diabète est une maladie chronique qui ne se guérit pas, mais que l’on peut traiter et contrôler. Il est causé par un manque ou un défaut d’utilisation d’une hormone appelée insuline.
Lorsque le taux de sucre s’élève, par exemple après un repas, le pancréas produit plus d’insuline pour ramener le taux de sucre dans le sang à un niveau normal.
L’insuline permet également aux cellules de l’organisme de capter le sucre qui circule dans le sang selon leurs besoins (par exemple cellules musculaires au cours d’un exercice) et de l’utiliser pour le transformer en énergie.
Si nécessaire, elle permet le stockage du sucre non utilisé, dans le foie ou les cellules graisseuses.
Si l’insuline est en quantité insuffisante ou si elle est inefficace, le sucre s’accumule dans le sang et la glycémie augmente de façon excessive : c’est l’hyperglicémie. En l’absence de traitement, cette hyperglycémie se maintient à un niveau trop élevé : c’est l’hyperglycémie chronique qui définit le diabète.
Un dosage de la glycémie est pratiqué en laboratoire d’analyses médicales. Un diabète est avéré lorsque la glycémie à jeun est égale ou supérieure à 1.26 g/l à deux reprises ou égale ou supérieure à 2 g/l à n’importe quel moment de la journée.
Pompe à insuline
La pompe à insuline est un dispositif électronique qui administre de façon continue de l’insuline et permet des ajouts d’insuline avant chaque repas ou en cas d’hyperglycémie.
L’insuline est contenue dans le réservoir de la pompe à insuline, qui est relié à une ligne d’infusion (tubulure), elle-même reliée à une canule qu’on place sous la peau.
La pompe à insuline permet de délivrer de l’insuline en sous-cutané 24 h/24.
Cette quantité d’insuline sert à maintenir les glycémies entre les repas et durant la nuit. Ce débit d’insuline, parfois différent selon la période de la journée (jour, nuit…), est programmé dans la pompe à insuline avec le médecin selon vos besoins.
Ce bolus permet d’éviter l’hyperglycémie post-prandiale (après le repas) ou de ramener la glycémie dans les objectifs définis avec le médecin.
La pompe à insuline et le matériel nécessaire à son utilisation (réservoir, tubulure, cathéters…) sont mis à disposition par le prestataire de santé sur prescription médicale.
La mise en place du traitement par pompe à insuline est réglementée par les autorités de santé. L’initiation et le suivi d’un traitement par pompe à insuline fait intervenir plusieurs protagonistes :
Lorsque le traitement par pompe à insuline est confirmé, une première visite est organisée dans un centre initiateur. Lors de cette première consultation, avec l’aide de l’équipe pluridisciplinaire, on choisit sa pompe à insuline et son prestataire de santé.
Le choix du prestataire de santé est d’autant plus important que celui-ci à la demande du centre initiateur, formera et suivra tout au long du traitement par pompe à insuline.
Par la suite, une hospitalisation de quelques jours est organisée en accord avec le centre initiateur dans le cadre d’une éducation à la gestion de l’insulinothérapie par pompe à insuline. Cette formation s’affinera à domicile durant les rendez-vous avec le prestataire de santé. Le centre initiateur doit réaliser une évaluation annuelle de l’opportunité de poursuivre le traitement par pompe à insuline.
A noter que le parcours emprunté pour une mise sous pompe peut être différent selon les centres initiateurs. Le choix du traitement par pompe à insuline et du modèle de la pompe sont décidés en concertation avec le médecin.
Les raisons pour lesquelles la pompe à insuline est choisie, sont nombreuses, les plus fréquentes sont les suivantes :
Le patient est suivi par un(e) Infirmier(e) référent(e) de HSE Caraïbes qui collabore avec l’Infirmier(e) d’Education du Centre initiateur selon les protocoles internes du service.